Vouloir ou pas, nous Congolais où que nous nous trouvons sommes d'une manière indirectement touchés par le mal qui ronge notre pays. 
 
La distance qui nous sépare de nos compatriotes resté aux pays est plus que jamais aussi proche que le fait de zapper. 
 
La lutte pour le changement est une affaire de tous sans exception. 
 
Que l'on soit en Europe, Amérique, au Japon et à n'importe quel coin du globe, les ondes de la misère qui affecte notre pays et notre peuple finissent par nous bousculer. 
 
A la différence de ceux qui n'ont pas franchis les frontières extérieures, nous autres dans ces pays étrangers vivons aussi sournoissement les conséquences de la mauvaise gouvenance de ces hommes politiques irrespectueux et immoraux qui nous privent de nos droits les plus élémentaires. 
 
Il est important que les Congolais qui vivent loin du pays se sentent aussi impliqués dans l'espoir que suscite la transition. 
 
Nou avons parfois l'impression que nos efforts ne donneraient pas de résultat tant escompté pour améliorer le sort de nos parents, amis et connaissances restés au pays. 
 
La diaspora Congolaise ne peut esquiver le bras tendu par le besoin et l'aide demandé par nos compatriotes qui souffrent le martyre au Congo. 
 
Detrompons-nous, car le simple fait d'avoir un souci, de ressentir la colère ou d'être attiré par des nouvelles du pays prouve que votre sort est directement lié à l'injustice qui court la République Démocratique du Congo. 
 
La petite voix que l'on puisse entendre dans sa conscience est un plus et peut-être une pierre déposée pour participer à la construction d'une nouvelle nation Congolaise. 
 
Que cesse ces paroles de découragement que la diaspora Congolaise profère chaque fois qu'un compatriote un peu zélé montre un signe de prise de conscience. 
 
Comme si la diaspora Congolaise ne supporte pas d'entendre les mots "changement et espoir", tout de suite elle sort ses griffes et abat l'idée en gestation.